J’ai entamé cette BD il y a déjà un an, quand j’ai commencé à m’intéresser au mouvement zero waste. Cette expression en anglais à l’avantage de regrouper deux concepts : zéro déchets et zéro gaspi.
Nous sommes tous conscients à divers degrés que nos déchets représentent un sérieux problème environnemental. En tout cas, on l’a déjà tous entendu quelque part. Je me rappelle, quand j’étais en 6e (il y a vingt ans !), une association était venue au collège nous expliquer comment on aurait pu remplir des trains imaginaires qui faisaient je ne sais plus combien de fois la longueur de la Terre à la Lune – remplis de déchets ! Pourtant, déjà à l’époque, j’avais trouvé ça un peu démotivant qu’on prenne la peine de venir nous informer d’une situation à priori catastrophique, sans pour autant nous proposer de moyens d’action concrets. Je me souviens qu’un des animateurs avait dit que des efforts non négligeables étaient faits en matière de recyclage et que – oh joies de l’innovation – la Redoute venait même d’ajouter à son catalogue un pull en fibres recyclées à partir de bouteilles de plastique ! Franchement, même pour les gens ayant une conscience écologique blindée, ça ne m’avait pas paru hyper sexy de porter un sweat en maille de plastoc. Et surtout, je n’étais pas dupe quant au fait que ce n’était pas un ou deux vêtements en matière recyclée qui allaient faire redescendre à des proportions terrestres notre train de l’espace rempli d’ordures…
Or, depuis quelques temps, j’ai découvert à ma grande surprise que jeter des choses à la poubelle, un geste qui nous est si banal et familier, n’était pas une fatalité. Il suffit de se poser les bonnes questions. Les hommes ont-ils toujours eu des poubelles ? Comment faisaient-ils sinon ? Pourquoi avons-nous besoin de poubelles en premier lieu ?
Pour trouver des réponses à ces questions et découvrir des façons pratiques de réduire efficacement votre impact ordurier, vous pouvez déjà commencer, comme je l’ai fait il y a un an, par farfouiller le net avec des mots clés comme « zero waste », « zéro déchets », « zéro gaspi ». Il y a déjà des tas de gens qui ont écrit des tas de trucs bien ! Mais dans les grandes lignes, voici déjà quelques principes à garder en tête selon moi si l’on veut que sa poubelle perdre durablement du poids, voire fonde comme neige au soleil.
- Vivre plus simplement. Consommer moins. Faire la distinction entre le nécessaire et le superflu.
- Penser à long terme avant d’acheter. Privilégier la qualité et la durabilité. Faire réparer.
- Ne plus utiliser d’objets jetables, à usage unique (on pense gobelets et assiettes en plastique mais cela commence par les mouchoirs, le sopalin, les sacs plastiques – qui sont déjà censé être interdits depuis la COP 21 d’ailleurs…). Vous pensez que c’est impossible, que c’est crade, et pourtant le « jetable », c’est un truc hyper récent dans l’histoire de l’humanité.
- Eviter les emballages ou privilégier ceux qui sont recyclables ou biodégradables.
- Et en bonus : séparer les déchets compostables du reste (testé sur un an, résultat : la poubelle ne sent plus mauvais !)
Et pour plus de petites idées anecdotico-pratiques, j’ai déjà une ou deux BD en réserve alors à très vite et bon régime poubellistique !